Vous payez 700 € pour un transport, en pensant que la mission sera confiée à une entreprise fiable, dotée d’une flotte en bon état, d’une assurance et d’un chauffeur parlant anglais. En réalité, le transitaire – agissant comme intermédiaire – sous-traite la prestation à un transporteur pour 200 €, conservant 500 € de marge. À un tel tarif, il est impossible de garantir des standards élevés. L’entreprise qui accepte un prix aussi bas renonce le plus souvent à la sécurité, à l’entretien des véhicules, à une communication proactive ou à la ponctualité, car cela n’est tout simplement pas rentable. Le client ignore souvent à qui il confie réellement sa marchandise, et le risque de retard, de panne ou de contact non professionnel augmente à mesure que les économies se multiplient. Les transporteurs qui acceptent ces conditions n’ont généralement ni la capacité réelle ni l’intention de fournir un service de qualité.
Un standard plus élevé de transport ne doit pas être plus cher. De nombreux expéditeurs confient leurs cargaisons à des transitaires (intermédiaires), s’attendant à un service professionnel « porte-à-porte ». Malheureusement, dans la pratique, on observe trop souvent des retards, des chauffeurs injoignables, des difficultés de communication, voire la disparition pure et simple des marchandises. Dans le rapport ci-dessous, nous expliquons l’origine de ces problèmes, la manière dont les transitaires collaborent avec les transporteurs et comment sécuriser vos expéditions en évitant les pièges de l’intermédiation.
Table des matières
L’un des principaux problèmes dans le secteur du transport est le manque de transparence. De nombreux contrats de commissionnaire de transport dissimulent volontairement l’identité réelle du transporteur et interdisent tout contact direct entre celui-ci et l’expéditeur. Les transitaires cherchent ainsi à protéger leur position, en empêchant le transporteur de collaborer directement avec le client (l’expéditeur), souvent sous la menace de lourdes pénalités contractuelles en cas de violation de la clause de non-concurrence. Autrement dit, l’intérêt du transitaire est de « neutraliser » les échanges : l’expéditeur ne doit pas savoir quelle entreprise transporte réellement sa marchandise, afin d’éviter qu’il contourne l’intermédiaire lors d’une prochaine expédition. Cette opacité accroît le risque : l’expéditeur ignore à qui il confie réellement son chargement et l’absence de communication directe peut compliquer la résolution rapide des problèmes en cours de route.
De plus, il arrive qu’un transitaire confie lui-même le chargement à d’autres intermédiaires. Sur les bourses de fret, de véritables chaînes se forment : la mission passe d’une entreprise à une autre. Il en résulte un enchaînement multi-niveaux d’intermédiaires dont le donneur d’ordre n’a souvent pas connaissance. Chaque intermédiaire prélève sa marge, ce qui réduit la rémunération du transporteur et, par conséquent, la qualité du service. Cela ne se limite pas à un impact financier : en cas de retard ou de dommage, déterminer la responsabilité devient difficile, car dans une chaîne complexe, il est souvent impossible d’identifier clairement le fautif. Cette absence de transparence et cette dilution des responsabilités augmentent le risque de litiges et compliquent l’obtention d’indemnités.
Dans les cas extrêmes, on parle de « double brokering » : une entreprise revend la mission à une autre sans l’accord du client, un phénomène devenu endémique sur le marché. Parfois même, le transitaire accepte un chargement sans savoir lui-même qui l’exécutera, faute de vérification rigoureuse de ses sous-traitants.
La distinction entre un commissionnaire de transport et un transporteur entraîne des responsabilités différentes vis-à-vis du client. Le commissionnaire organise le transport (documents, choix du transporteur, coordination), tandis que le transporteur l’exécute effectivement avec ses propres moyens. En pratique, le transporteur – conformément à la Convention CMR – est directement responsable de la marchandise depuis le chargement jusqu’à la livraison, y compris en cas de dommages, de perte ou de retard (avec certaines limites d’indemnisation et exceptions).

Le commissionnaire, quant à lui, est principalement tenu à une obligation de diligence dans l’organisation du transport et dans le choix du transporteur (ce que l’on appelle la « faute dans le choix ») – il ne supporte pas le risque lié à l’exécution même du transport, à condition d’avoir rempli correctement ses obligations organisationnelles. En réalité, il peut s’être limité à vérifier la validité de la police d’assurance responsabilité civile du transporteur, sa licence et éventuellement ses évaluations.
Pour le client, il est essentiel de savoir qui indemnisera en cas de sinistre : dans le cadre d’une commission classique, les réclamations sont adressées directement au transporteur exécutant le service. En revanche, lorsque le commissionnaire assume le rôle de transporteur contractuel (c’est-à-dire qu’il s’engage formellement à effectuer le transport en son propre nom), c’est lui qui est responsable de la marchandise selon les règles applicables au transporteur.
Conseil pratique pour le donneur d’ordre : le plus sûr est de confier les marchandises soit directement à un transporteur fiable, soit à un commissionnaire agissant comme transporteur (disposant d’une assurance adéquate et assumant la pleine responsabilité du transport). Ainsi, en cas d’imprévu, vous avez l’assurance d’un recours plus simple et d’une meilleure protection de votre cargaison – sans les pièges typiques liés à la collaboration avec des intermédiaires occasionnels qui cherchent à éviter toute responsabilité.
Avant d’aborder les conséquences d’une intermédiation abusive, il est important de rappeler ce qui constitue la clé d’un acheminement sûr et efficace. Autrement dit, ce pour quoi nous payons réellement lorsque nous attendons une prestation de transport de haute qualité.
Un bon transport ne se limite pas à déplacer une marchandise du point A au point B. C’est un ensemble complet de standards de qualité, qui comprend notamment :
Un véhicule adapté et en bon état
Un camion moderne ou bien entretenu, approprié au type de chargement, et régulièrement révisé. Cela réduit au minimum le risque de panne en cours de route – la majorité des incidents mécaniques sur les poids lourds provient d’un manque d’entretien, et oui, il est possible de les éviter.
Un chauffeur expérimenté (de préférence issu de l’UE) parlant anglais
Un conducteur professionnel ayant une expérience du transport international et maîtrisant la langue utilisée sur l’itinéraire. Un tel chauffeur gère efficacement les formalités lors du chargement et du déchargement, et peut communiquer avec le destinataire ou le commissionnaire sans barrière linguistique.
Des parkings sécurisés et surveillés sur l’itinéraire
Le plan de route inclut des aires de stationnement surveillées pendant les pauses obligatoires. Cela permet d’éviter les arrêts dans des lieux aléatoires où le chauffeur et la cargaison seraient exposés au vol ou à l’agression. Stationner dans un endroit non sécurisé augmente considérablement le risque de vol de la marchandise ou même du véhicule entier.
Transparence et suivi
Le client a accès aux informations sur l’état du transport – par exemple via un lien GPS permettant de suivre le véhicule en temps réel. L’expéditeur sait ainsi où se trouve sa marchandise, ce qui renforce le sentiment de sécurité et permet de réagir rapidement en cas d’écart par rapport au plan prévu.
Marge de sécurité dans les délais
Un plan de transport professionnel prévoit un temps tampon pour faire face aux embouteillages, pannes ou procédures supplémentaires. On évite ainsi de rouler « au dernier moment » avec des délais irréalistes. Grâce à cette marge, même en cas d’imprévus, la livraison a de fortes chances d’arriver à temps. Le fait que certaines commissions classiques, utilisant les véhicules de transporteurs, surchargent les camions et fixent des délais irréalisables n’est même plus un mythe dans le secteur, mais un sujet récurrent de mèmes et de blagues dans la communauté des transporteurs.
Réactivité et disponibilité 24h/24 et 7j/7
Une communication proactive de la part de l’organisateur du transport – le commissionnaire (ou le service transport du transporteur) reste joignable à tout moment, informe le client en continu des avancées et réagit immédiatement aux problèmes. Si nécessaire, le chauffeur reste lui aussi en contact permanent et collabore pour résoudre les difficultés.
Vérification du destinataire
S’assurer que la marchandise est remise à la bonne personne – le chauffeur ou le commissionnaire confirme l’identité du destinataire et la conformité des informations lors du déchargement. Cela évite toute remise à une personne non autorisée.
Documentation correcte
Des documents de transport (lettre de voiture CMR, documents douaniers, etc.) complétés intégralement et avec précision, ainsi que le respect des procédures. Cela garantit une circulation fluide de la marchandise et l’absence de complications juridiques lors de la réception ou en cas de réclamation.
Les éléments ci-dessus influencent directement la sécurité et la ponctualité de la livraison. Atteindre un tel niveau de service entraîne bien sûr certains coûts – par exemple, l’embauche d’un chauffeur qualifié parlant anglais, les frais de parkings sécurisés, un système de suivi GPS, l’entretien régulier du véhicule ou la mise en place d’une permanence 24h/24 et 7j/7 du côté de l’opérateur. Ce ne sont pas des dépenses superflues, mais un investissement dans un transport fiable et sans mauvaises surprises.
Prenons un exemple concret : le transport d’une cargaison de 300 kg depuis le nord de l’Italie vers le Benelux. Supposons que vous soyez prêt à payer 1 500 € pour une prestation répondant aux critères évoqués plus haut (transport premium, chauffeur expérimenté, véhicule en bon état, service complet). Ce tarif est réaliste pour une qualité élevée – et de nombreuses entreprises l’acceptent, à condition que l’argent aille aux bonnes mains.
Cependant, si vous confiez ce transport à un commissionnaire traditionnel, il se peut que, sur vos 1 500 €, le transporteur ne perçoive qu’environ 900 € – le reste étant absorbé par la commission de l’intermédiaire. Or, 900 € couvrent à peine les coûts de base du transporteur. Pour dégager une marge, celui-ci sera contraint de chercher des économies ou des revenus supplémentaires. C’est là que naissent les « mauvaises surprises » dans le transport.
Le secteur du transport routier de marchandises regorge malheureusement de pratiques déloyales de la part de certains intermédiaires. Vous trouverez ci-dessous les abus les plus fréquents observés sur les bourses de fret, que nous avons recensés après des mois d’expérience sur ces plateformes, de collaboration avec des transitaires et d’échanges avec d’autres transporteurs. Chaque exemple est une courte description d’une situation à laquelle doivent prêter attention aussi bien les clients utilisant des services de transport que les transporteurs exécutant les missions.
Marge excessive au détriment du transporteur
Il arrive qu’un client paie, par exemple, 700 € pour un transport, tandis que le commissionnaire propose au transporteur d’exécuter la mission pour seulement 200 €, conservant le reste en tant que commission élevée. Ce type d’intermédiaire recherche alors le transporteur le moins cher, souvent de qualité inférieure, afin de maximiser son profit. En pratique, cela revient à « dépouiller » le sous-traitant : par exemple, le client paie un tarif d’environ 1,50 €/km, alors que le transporteur ne touche que 0,85 €/km. Une marge excessive se répercute presque toujours sur la qualité du service – en confiant un transport à un prix anormalement bas, on s’expose à des problèmes de ponctualité ou de sécurité.
Vente d’un fret en FTL avec chargement additionnel dissimulé
Le commissionnaire annonce au client un transport en camion complet (FTL) – c’est-à-dire en exclusivité – puis, à l’insu du donneur d’ordre, ajoute un autre chargement pour un client différent. Pour dissimuler cette pratique, le commissionnaire demande au transporteur de se présenter avec un camion vide au chargement initial, puis d’effectuer le second chargement seulement après avoir récupéré la marchandise principale. Le client paie ainsi pour un camion complet, mais sa marchandise voyage avec un chargement complémentaire. Cette pratique permet au commissionnaire de doubler le revenu d’un même trajet, mais elle est souvent cachée au client. Les conséquences peuvent être un délai de livraison allongé ou une réduction de l’espace/charge utile disponible, ce qui enfreint les termes du contrat et entame la confiance du client.
Propositions de surcharge des véhicules
Certains intermédiaires incitent les transporteurs à enfreindre les règles de poids afin d’économiser sur le nombre de trajets. Par exemple, demander à un fourgon de 3,5 tonnes de transporter simultanément deux cargaisons de 600 kg chacune, ce qui entraîne un risque de surcharge. Malheureusement, ces pratiques sont assez répandues sur le marché – on estime qu’une camionnette ou un poids lourd sur deux circule en surcharge, et que de nombreuses entreprises enfreignent sciemment la loi. Des commissionnaires recherchent ouvertement des transporteurs prêts à effectuer des trajets avec des charges excédentaires, et certains acceptent.
Sous-déclaration du poids réel de la marchandise
Une autre pratique malhonnête consiste à indiquer dans les documents un poids inférieur à la réalité. Ainsi, un ordre de transport provenant d’un commissionnaire peut mentionner un poids de 200 kg, alors que la cargaison pèse en réalité 600 kg – ce que l’on découvre seulement lors du chargement, lorsque le chauffeur remarque un affaissement excessif de la suspension arrière. Le commissionnaire peut ainsi chercher à trouver un transporteur moins cher (car le prix est souvent lié au poids) ou à éviter de devoir fournir un véhicule plus grand. La falsification de ces données est à la fois très risquée et illégale – les professionnels du secteur rapportent qu’il existe à la fois des clients sous-déclarant le poids de leurs marchandises et des commissionnaires falsifiant les lettres de voiture pour que « tout soit correct sur le papier ».
Ignorer l’absence d’évaluations et de vérification du transporteur
Une commission de transport sérieuse devrait, avant de confier une mission, vérifier le transporteur (licences, police d’assurance OCP, réputation, évaluations issues de précédentes missions, etc.). Pourtant, certaines entreprises, dans le seul but de réduire les coûts, confient des chargements à des transporteurs sans aucun historique ni vérification préalable sur les bourses de fret. Au début de notre activité, lorsque nous acceptions des missions sur ces plateformes, nous avons constaté que, dès notre premier jour de présence en tant que nouveau transporteur sans évaluation, nous recevions déjà des propositions de transport. Ignorer totalement l’absence d’évaluations ou des signaux de manque de fiabilité constitue une négligence grave. Cette pratique est une invitation aux problèmes : une entreprise sans références peut s’avérer peu fiable, insolvable, voire, dans les cas extrêmes, il peut s’agir d’un « transporteur fantôme » volant la cargaison. Le manque de prudence du commissionnaire dans le choix de son sous-traitant finit toujours par pénaliser le client, qui ne bénéficie pas de la qualité de service attendue ou subit des pertes.
Allongement des délais de paiement en exigeant les originaux des documents
Une astuce fréquente consiste à inclure dans le contrat une clause stipulant que le délai de paiement du fret court à partir de la remise de la documentation complète en original. Le commissionnaire refuse les copies scannées envoyées par e-mail – le transporteur doit expédier les documents par la poste ou par coursier, ce qui ajoute plusieurs jours (parfois même des semaines) de retard avant que ne commence à courir le délai de paiement. En pratique, le transporteur attend donc bien plus longtemps son règlement que ce que laisse supposer le contrat à première vue. Il est important de souligner que conditionner le paiement à la remise de documents constitue un abus – la loi impose de payer pour un service exécuté, et les documents ne servent qu’à l’attester. La jurisprudence indique clairement que prolonger un délai de paiement (par exemple jusqu’à 90 jours) en raison de documents retardés est une pratique illégale. Malgré cela, de nombreux commissionnaires continuent d’utiliser cette clause pour repousser le moment du paiement au transporteur.
Schémas de paiement atypiques et contraignants
En plus de rallonger les délais, certaines entreprises imposent des règles de paiement inhabituelles qui compliquent la vie des transporteurs. Par exemple, indiquer que les virements sont effectués uniquement le vendredi – si la facture ou les documents arrivent après cette date, le paiement est repoussé au cycle suivant. Autre exemple : calculer le délai de paiement non pas à partir de la date d’exécution du service, mais à partir de la fin du mois (ce qui ajoute souvent plusieurs jours). Parfois, ces méthodes se combinent : par exemple, 45 jours à compter de la fin du mois + paiement uniquement à des dates fixes. Ces dispositions, même si elles ne sont pas toujours illégales, sont volontairement complexes – leur effet est de retarder encore davantage le règlement et de rendre difficile pour le transporteur le suivi des échéances. Un donneur d’ordre honnête n’a pas besoin de tels artifices – des conditions de paiement non transparentes doivent alerter immédiatement.
Pénalités contractuelles illégales
De nombreux contrats de commission de transport contiennent des clauses prévoyant des pénalités à l’encontre du transporteur pour divers manquements. Le problème est que, bien souvent, le montant de ces pénalités est excessif ou contraire aux dispositions légales. On rencontre par exemple des clauses du type « 200 € d’amende pour non-remise de l’original des documents dans les délais » ou « 50 € pour chaque jour de retard de livraison ». Ces clauses ont pour but d’intimider le transporteur, mais, juridiquement, elles peuvent être nulles. La Convention CMR (pour le transport international) limite la responsabilité en cas de retard – l’indemnisation ne peut pas dépasser le montant du fret, et les pénalités forfaitaires par jour vont à l’encontre de ces règles. De même, la législation polonaise sur le transport routier n’autorise pas des pénalités arbitraires pour tout manquement – elles doivent être proportionnelles au préjudice subi et justifiées. L’abus de pénalités contractuelles est une dérive : au lieu de protéger les intérêts de l’expéditeur, il s’agit souvent d’un moyen de retenir une partie du fret au détriment du transporteur. Dans les faits, beaucoup de ces pénalités ne peuvent pas être légalement appliquées, mais leur simple présence dans un contrat traduit une approche déloyale du donneur d’ordre.
Neutralisation du CMR (falsification de la lettre de voiture)
Il s’agit d’une pratique consistant pour le commissionnaire à dissimuler les véritables parties au transport en modifiant la lettre de voiture CMR. Par exemple, il demande au transporteur d’établir deux versions du document : l’une avec les données réelles de l’expéditeur et du destinataire (pour les contrôles) et l’autre, « neutralisée », où le nom est remplacé par celui du commissionnaire, à présenter au client. L’objectif est d’empêcher l’expéditeur ou le destinataire de connaître l’identité du transporteur réel, afin d’éviter toute collaboration directe future. Bien qu’une partie du secteur considère cela comme une « pratique courante » et invoque le secret commercial, il s’agit en réalité d’une falsification de documents de transport. La loi interdit expressément l’inscription de données inexactes sur une lettre de voiture – une infraction passible d’amende. Malgré cela, certains donneurs d’ordre exigent explicitement la neutralisation du CMR dans le contrat, menaçant de sanctions en cas de divulgation des informations réelles. Tant le transporteur que le commissionnaire s’exposent ainsi à de graves conséquences juridiques, ainsi qu’à des problèmes avec l’assurance (l’assureur pouvant refuser toute indemnisation en cas de falsification avérée des documents).
Commissionnaires se faisant passer pour des transporteurs
Une partie des entreprises de commission de transport se présente aux clients comme si elles étaient de véritables transporteurs disposant de leur propre flotte, alors qu’en réalité elles ne possèdent pas un seul véhicule. Ce type d’intermédiaire fait la promotion de ses services de transport sans préciser clairement qu’il ne fera que sous-traiter la mission à d’autres prestataires.
Les clients peuvent ainsi croire qu’ils travaillent directement avec une société de transport (ce qui laisse penser à un meilleur contrôle sur l’exécution du service), alors qu’en réalité ils ajoutent simplement un commissionnaire supplémentaire dans la chaîne logistique. Le problème survient lorsqu’un incident se produit – par exemple un retard ou un dommage à la marchandise – et que la responsabilité devient floue, car le contrat conclu était formellement un contrat de commission et non de transport.
Se faire passer pour un transporteur constitue un manque total de transparence : le client ignore qui transporte réellement sa marchandise et le transporteur peut ne pas connaître l’identité réelle du donneur d’ordre. Cette pratique va souvent de pair avec la neutralisation des documents et peut être une tentative de contournement de la réglementation.
Les entreprises de commission de transport professionnelles indiquent toujours clairement leur rôle et ne prétendent pas être ce qu’elles ne sont pas. Si un intermédiaire dissimule le fait qu’il ne possède aucun camion, c’est le signe qu’il ne cherche qu’à percevoir une commission, et non à fournir un service fiable.
Les pratiques décrites ci-dessus sont autant de signaux d’alerte pour les donneurs d’ordre en matière de transport. Si une offre paraît trop belle pour être vraie (par exemple un prix nettement inférieur au marché) ou si les conditions du contrat contiennent des clauses inhabituelles, il est prudent de rester vigilant.
Les clients doivent s’assurer de savoir qui exécute réellement le transport (l’entreprise dispose-t-elle de ses propres véhicules ou n’est-elle qu’un intermédiaire ?) et vérifier la clarté du contrat. Il est important de lire attentivement les ordres de transport et de repérer d’éventuelles clauses cachées concernant des pénalités, des délais de paiement inhabituels, l’obligation de neutraliser des documents, etc.
Un bon réflexe consiste à vérifier la réputation et la fiabilité du commissionnaire sur le marché – un partenaire sérieux n’a rien à cacher. Pour les clients comme pour les transporteurs, la solution la plus sûre reste de collaborer avec des entreprises transparentes, qui travaillent honnêtement et dans le respect de la loi. Choisir un tel partenaire permet de réduire au minimum les risques de problèmes et de construire des relations saines basées sur la confiance, ce qui, à long terme, est toujours bénéfique.
Quel est l’impact d’un tarif trop bas sur la qualité du transport ? Lorsqu’un transporteur reçoit une rémunération calculée à la limite de la rentabilité, la conséquence naturelle est la réduction des coûts et la prise de risques afin de dégager un bénéfice. Voici les pièges les plus fréquents liés à un prix trop bas, qui nuisent directement à la qualité du service:
Personnel bon marché et non qualifié
Avec un budget limité, les entreprises de transport ont souvent recours à une main-d’œuvre meilleur marché. Elles embauchent des chauffeurs issus de pays hors UE, aux exigences salariales plus faibles, qui ne maîtrisent ni la langue ni les réalités locales. Les barrières de communication compliquent le chargement et le déchargement – le chauffeur ne parvient pas à échanger avec le magasinier ou la sécurité sur le lieu de livraison, ce qui rallonge les procédures. Le manque d’expérience et la faible connaissance des réglementations peuvent entraîner de graves erreurs et, dans les cas extrêmes, un risque d’agissements malhonnêtes. On a déjà constaté des vols de cargaisons commis par de faux « transporteurs » se faisant passer pour des entreprises légitimes – en Europe, près de 24 % des incidents graves de vol de fret sont dus à de faux transporteurs usurpant l’identité de sociétés réelles. Si le commissionnaire n’a pas vérifié de manière rigoureuse qui transporte réellement votre marchandise, le risque augmente.
Négligence de l’entretien et pannes
Lorsque chaque centime compte, les réparations et les contrôles des véhicules sont repoussés. Or, l’absence d’entretien régulier se paie rapidement sur la route – les camions surchargés ou en mauvais état mécanique tombent plus souvent en panne, provoquant des arrêts et des retards de livraison. Pire encore, de nombreux accidents de poids lourds sont dus à des défaillances techniques qui auraient pu être évitées – la plupart des pannes ne surviennent pas brutalement, elles résultent de négligences en matière de maintenance. En résumé, lorsqu’un transporteur invoque une « panne », cela signifie souvent qu’il a économisé auparavant sur le mécanicien.
Surcharge et manœuvres avec les chargements
Pour augmenter ses revenus, un transporteur peut accepter des missions supplémentaires en cours de route ou charger plus que ce qu’autorisent les réglementations. Or, dépasser le poids total autorisé en charge (PTAC) d’un véhicule constitue une infraction grave – les amendes sont élevées et, en cas de contrôle routier, le véhicule est immobilisé jusqu’au déchargement du surplus. Cela entraîne un retard de livraison (réorganisation du chargement nécessaire), des coûts supplémentaires et un risque de dommages à la marchandise lors du déchargement forcé. Même lorsque le poids reste conforme, multiplier les arrêts et les rechargements en cours de route augmente le risque de retard – plus il y a de points de chargement/déchargement, plus les imprévus s’accumulent (désaccord avec un autre client, embouteillage sur un arrêt supplémentaire, etc.).
Économies dangereuses sur les parkings
Les parkings de transit sécurisés coûtent généralement entre 15 et 30 € par nuit – un transporteur travaillant avec de faibles marges peut demander à son chauffeur d’économiser en dormant sur des aires non surveillées ou sur des parkings d’autoroute sans protection. Ces lieux attirent les voleurs : stationner dans une zone non sécurisée expose le chauffeur et la cargaison au vol ou à l’agression. Des vols surviennent même lorsque le conducteur dort dans sa cabine. Pire encore, dans certains pays (comme la France), le repos hebdomadaire en cabine est interdit – les chauffeurs qui se cachent dans des bois ou sur des terrains isolés s’exposent à de lourdes amendes ou à des attaques, faute de protection. Une économie de quelques dizaines d’euros peut ainsi se traduire par la perte d’une cargaison valant plusieurs dizaines de milliers.
Absence de communication et de suivi
Lorsqu’un transport est traité à la légère, personne ne veille à une bonne communication avec le client. Le transporteur n’investit pas dans un GPS ni dans un système de mise à jour du statut – car cela représente des coûts – et le commissionnaire intermédiaire estime qu’avec un tarif aussi bas, il n’est pas « rentable » de tenir l’expéditeur informé en temps réel. Résultat : le client avance à l’aveugle, sans savoir si le chauffeur respecte le planning et sans recevoir d’alertes proactives en cas de problème. Le manque de communication vient aussi souvent d’une surcharge de travail : un chauffeur exécutant de multiples cargaisons à bas prix n’a pas le temps de rappeler, et un commissionnaire gérant des dizaines de missions par jour ne peut pas suivre chaque transport en détail. C’est la porte ouverte aux mauvaises surprises : le retard ou le problème n’apparaît qu’au moment où le destinataire signale que la marchandise n’a pas été livrée à temps.
Risque accru d’annulation du transport
Si un transporteur a accepté une mission à un tarif dérisoire et qu’il reçoit soudain une offre mieux rémunérée, il existe un risque élevé qu’il abandonne votre commande. Malheureusement, ces pratiques – bien que totalement non professionnelles – existent sur le marché, surtout dans le cadre de contrats ponctuels issus des bourses de fret. Le transporteur calcule qu’il vaut mieux payer une éventuelle pénalité contractuelle (si tant est qu’elle soit réellement appliquée) que de rouler à perte. L’expéditeur se retrouve alors sans solution et doit chercher en urgence un remplaçant à la dernière minute.
Formations régulières
Le support opérationnel doit fonctionner au même niveau d’exigence que la flotte. Une entreprise de transport professionnelle investit non seulement dans ses véhicules, mais aussi dans ses équipes et ses systèmes : elle forme régulièrement ses chauffeurs et ses employés administratifs aux règles de sécurité du transport, à la Convention CMR, aux procédures douanières et au service client. Grâce à cela, l’équipe sait réagir en situation d’urgence et agit conformément aux standards requis, quel que soit le pays ou le type de marchandise.
Systèmes de gestion avancés
Les entreprises modernes mettent également en place des systèmes de gestion du transport (TMS) performants, qui automatisent la planification des trajets, la facturation, le traitement des documents et la communication avec le client. Ces outils favorisent la transparence, réduisent le risque d’erreurs et garantissent une circulation fluide de l’information entre toutes les parties impliquées dans la mission.
Renouvellement régulier de la flotte
Un autre facteur influençant la qualité est la politique de renouvellement des véhicules. Des camions ou fourgons exploités pendant de nombreuses années, avec un kilométrage élevé, tombent plus souvent en panne et provoquent des retards. C’est pourquoi les transporteurs fiables renouvellent leur flotte tous les quelques ans, maintenant leurs véhicules en bon état technique et conformes aux normes d’émissions (par exemple Euro 6 pour l’accès aux zones à faibles émissions – LEZ).
Souci des bonnes conditions de travail des chauffeurs
Les conditions de travail des conducteurs jouent également un rôle essentiel. Leur garantir du temps de repos, des conditions de sommeil correctes, l’accès aux installations sanitaires et le respect des normes sur les temps de conduite et de repos a un impact direct sur la sécurité routière. Un chauffeur fatigué ou surmené représente un risque non seulement pour la cargaison, mais aussi pour les autres usagers de la route. Les transporteurs qui veillent à la récupération et au confort de leurs conducteurs offrent au final des services de meilleure qualité – ponctuels, sûrs et sans complications.
Tous les facteurs mentionnés ci-dessus montrent qu’un prix bas rime souvent avec un risque élevé. Les économies apparentes sur le fret peuvent se transformer en coûts bien plus importants : pénalités pour retards de production, perte de confiance d’un client clé, indemnisation pour marchandise endommagée ou même perte totale du chargement.
Réduisez les risques en misant sur la transparence et sur une sélection rigoureuse de vos partenaires. Voici quelques principes destinés aux responsables logistiques, chefs d’entreprise et clients faisant appel aux services de commissionnaires:
Choisissez des commissionnaires transparents et honnêtes ou des transporteurs bien organisés avec leur propre service d’exploitation.
Si l’itinéraire n’est pas complexe (par exemple un transport routier direct de A à B), envisagez une collaboration directe avec un transporteur. En évitant les intermédiaires inutiles, l’intégralité de la somme que vous payez revient à l’entreprise qui exécute réellement le transport – ce qui lui donne les moyens et la motivation de respecter des standards élevés. Un transporteur recevant directement 1 500 € de votre part (au lieu de 900 € via un commissionnaire) sera plus impliqué et plus satisfait, et vous bénéficierez d’un contact direct avec le chauffeur ainsi que d’informations en temps réel sur l’acheminement (beaucoup n’hésitent pas, dans ce cas, à partager un suivi GPS en direct avec leur client direct). À l’ère des nouvelles technologies, de nombreux transporteurs gèrent eux-mêmes les formalités – ils disposent des compétences nécessaires pour organiser les documents et autorisations sur les trajets standards.
Si vous faites appel à un intermédiaire, exigez un contrat clair et transparent.
Vérifiez que l’accord avec le commissionnaire ne vous empêche pas de savoir qui effectue réellement le transport. Un professionnel sérieux ne devrait pas avoir de difficulté à communiquer le nom du transporteur et du véhicule chargé de votre marchandise – puisqu’il est responsable du choix d’un partenaire fiable. Soyez attentif aux clauses de « neutralité » et aux interdictions de concurrence. Les dispositions les plus strictes (par exemple une interdiction de plusieurs années de tout contact avec les clients du donneur d’ordre, sous peine de lourdes sanctions) révèlent souvent la peur excessive de l’intermédiaire de perdre le contrôle sur le client.
Vérifiez que votre commissionnaire ne « repasse » pas votre cargaison à un autre.
Malheureusement, les chaînes d’intermédiaires sont fréquentes, surtout lorsque le transport est confié via une grande bourse de fret. Vous pouvez l’éviter en exigeant explicitement que le commissionnaire exécute la mission avec ses propres moyens ou avec un sous-traitant de confiance, et non via un autre courtier. Le contrat peut prévoir une clause interdisant toute retransmission du fret sans l’accord préalable du donneur d’ordre. Les bonnes sociétés de commission respectent d’elles-mêmes ce principe – elles savent qu’une « course de relais » trop longue entre sous-traitants est une source quasi assurée de problèmes. Si votre partenaire n’est pas capable de vous dire qui transporte concrètement votre marchandise (nom du transporteur, chauffeur, type de camion), c’est un signal d’alerte à ne pas ignorer.
Vérifiez la réputation et le niveau de qualité de vos partenaires.
Avant de confier un chargement à un nouveau commissionnaire ou à un transporteur, consultez les avis, les références et son expérience sur le marché. Observez son approche en matière de sécurité : l’entreprise met-elle en avant une flotte moderne, des systèmes GPS, des certifications de sécurité ? Les chauffeurs sont-ils régulièrement formés ? Les transporteurs fiables investissent dans ces domaines – réduire les coûts au détriment de la sécurité est la spécialité de pseudo-sociétés opportunistes. Il est également conseillé de vérifier que le transporteur ne figure pas sur les listes noires d’escrocs du secteur. Les organisations professionnelles et les médias spécialisés alertent de plus en plus souvent sur des acteurs douteux (en publiant par exemple les numéros de TVA de sociétés impliquées dans des vols de cargaisons). Mieux vaut consacrer du temps à la vérification que de le regretter ensuite.
Soyez prêt à payer un prix juste directement pour la qualité.
Gardez à l’esprit qu’un transport de haut niveau n’est pas nécessairement plus cher pour vous – il suffit souvent d’éliminer les « marges sur marges » de plusieurs intermédiaires. Si vous tenez à une livraison sûre et ponctuelle, développez des relations avec des partenaires qui exécutent réellement la prestation. Les 1 500 € de notre exemple peuvent être investis intégralement dans un transport premium, au lieu de financer une chaîne opaque de sous-traitants. Le résultat : votre cargaison arrive en toute sécurité, et vous évitez les mauvaises surprises ainsi que le stress. C’est gagnant-gagnant : le transporteur reçoit une rémunération équitable et devient un prestataire loyal, tandis que l’expéditeur bénéficie de la garantie d’exécution et d’une information complète sur le déroulement du transport.
AMG Trans s’engage à garantir une collaboration fluide, sûre et transparente avec ses transporteurs. Voici les principaux standards de notre service, qui renforcent la confiance de nos clients:
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Tous nos véhicules sont équipés de traceurs GPS, permettant de suivre l’envoi en temps réel, à tout moment. Le client connaît en permanence la position de sa cargaison et l’état du transport, garantissant une transparence totale du processus.

Actuellement, la localisation est disponible à la demande, et nous lancerons prochainement un portail client regroupant toutes les informations liées à la mission : suivi GPS en direct, statuts (chargement, déchargement, en route, etc.), photos du chargement et de l’arrimage, scans des documents, facture et son statut, points de fidélité AMG Miles et bien plus encore.
Assurance OCP jusqu’à 1 000 000 €
Chaque transport bénéficie d’une police OCP (responsabilité civile du transporteur) étendue, avec un plafond de garantie élevé. Ainsi, la cargaison est pleinement protégée même dans les situations les plus improbables – le client a l’assurance d’une indemnisation en cas de sinistre.
Stationnement uniquement sur parkings sécurisés
Nos chauffeurs respectent la règle selon laquelle les pauses et les repos se font exclusivement sur des parkings sûrs et surveillés. Cela réduit considérablement le risque de vol ou d’endommagement de la marchandise lors des arrêts.
Chauffeurs expérimentés (UE) parlant anglais
Nous employons des conducteurs qualifiés originaires de pays de l’Union européenne, disposant d’une solide expérience en transport international et capables de communiquer en anglais. Leur professionnalisme et leur courtoisie se traduisent par une qualité de service élevée et la garantie que la cargaison est entre de bonnes mains.
Communication continue et proactive
Nous maintenons un contact direct avec le commissionnaire ou le dispatcheur responsable de la mission à chaque étape du transport. Le client est tenu informé en temps réel – par e-mail, téléphone et, prochainement, via un portail en ligne dédié affichant le statut en direct. Cette communication proactive garantit que l’expéditeur sait toujours ce qu’il advient de son envoi et peut réagir rapidement à tout changement.
Documentation photo et scans après livraison
Pour une transparence totale, nous envoyons immédiatement après le chargement des photos des sécurisations, puis après le déchargement des scans des documents de transport (CMR) ainsi que des photos de la cargaison. Le client reçoit ainsi la preuve de l’exécution du service et l’état de la marchandise dès la fin du transport, sans devoir attendre l’envoi postal.
Sécurisation rigoureuse de la marchandise
Nous veillons à un arrimage et une protection appropriés des biens transportés. Nos véhicules sont équipés, entre autres, de bâches renforcées qui compliquent l’accès non autorisé au chargement et offrent une protection supplémentaire contre les agressions extérieures. L’utilisation de sangles d’arrimage et d’autres dispositifs adaptés au type de marchandise est un standard chez nous.
Flotte moderne conforme à la norme EURO 6
Nous disposons d’une flotte de Mercedes Sprinter récents (maximum 2 ans) respectant la stricte norme Euro 6 en matière d’émissions, et équipés de hayons élévateurs. Nos véhicules sont ainsi écologiques et autorisés à circuler dans toutes les zones à faibles émissions des villes européennes. Un entretien et des contrôles techniques réguliers garantissent la fiabilité des véhicules et donc la ponctualité des livraisons. Le haut niveau de confort (siège hydraulique, régulateur de vitesse, boîte automatique et divers équipements) réduit la fatigue du conducteur et améliore sa satisfaction au travail.
Notre approche repose sur la transparence et la confiance – nous cherchons à bâtir des relations durables et partenariales avec nos clients. Le respect des standards de service les plus élevés à chaque étape du transport garantit que la collaboration avec AMG Trans se déroule sans stress ni mauvaises surprises. Grâce à ces pratiques, le client a la certitude que sa cargaison arrivera en toute sécurité et dans les délais, tout en étant informé en temps réel du déroulement de la prestation. Tout cela fait que le transport assuré par AMG Trans repose sur une transparence totale et une confiance mutuelle.
Pour conclure, il convient de souligner que le rôle des intermédiaires (commissionnaires de transport) peut être très utile dans le secteur : ils disposent d’un savoir-faire, savent trouver rapidement un moyen de transport fiable et organisent la logistique de chaînes d’approvisionnement complexes. La clé réside toutefois dans le choix du bon partenaire et dans des règles de collaboration claires. Transparence, partage équitable des tarifs et exigence de qualité doivent en être les fondements. Si le commissionnaire vous offre ces garanties (information régulière, vision fidèle de la situation, facturation honnête du service), sa commission rémunère une réelle valeur ajoutée. En revanche, si l’intermédiaire agit dans l’ombre, brouille les informations et réduit les coûts du transport au détriment de la qualité, vous en subirez tôt ou tard les conséquences négatives.
Assurez la sécurité de vos transports en prenant des décisions éclairées. Mieux vaut prévenir les problèmes en privilégiant des prestataires fiables et des relations transparentes, plutôt que de devoir ensuite affronter les conséquences d’une cargaison perdue ou d’une livraison retardée. En logistique, la confiance est inestimable : construisez-la avec des partenaires qui la méritent, et non avec ceux qui l’imposent par des clauses contractuelles. Ainsi, vos marchandises arriveront à destination sans mauvaises surprises, dans les délais et en bon état, pour un prix qui reflète réellement la qualité du service et non des coûts cachés d’intermédiation.
En résumé, une gestion consciente de la chaîne d’approvisionnement repose sur la transparence et le contrôle. Évitez les pièges d’une intermédiation opaque et vous constaterez qu’un haut niveau de service peut être atteint sans frais supplémentaires, en investissant le budget dans l’amélioration réelle de la prestation plutôt que dans le financement de « surprises ». La sécurité et la fiabilité des livraisons valent bien un prix justement investi – un investissement qui se traduit par la sérénité et la satisfaction de vos clients.
Sources: TIMOCOM Italia, “Bourse de fret” – description de la vaste portée de la bourse de fret (jusqu’à 1 million d’offres par jour, 55 000 partenaires). Logisticamente.it (IT) – conséquences des tarifs sous-évalués : faillites d’entreprises, exploitation des travailleurs, baisse de la qualité des services, nécessité d’un contrôle accru pour lutter contre le dumping social. Truck24.it – „Combien coûte un transport au km ? Données mises à jour en juin 2024”, Intermédiaires et coûts de transport : transparence ou marché ? – Avocat D.S. (2019).
Rapports et études sectorielles TSL, matériel d’information d’AMG Trans et portails logistiques.